Duomobile

(c) Anouch Basbous

Duomobile est un duo rock-alternatif franco-libanais fondé par Thery Alam et Pépi (Pierre Cobti) à Marseille en 2022. À travers un mélange de guitare, de synthétiseurs, de voix et de morceaux basés sur ordinateur, ils créent un paysage sonore immersif qui explore des thèmes tels que l’amour, la résilience et le conflit, reflétant leurs expériences en tant qu’artistes queer libanais vivant à l’étranger en pleine guerre.

Duomobile naît en 2022 de la rencontre de Thery et Pépi à Marseille. Thery a grandi à Beyrouth et Pépi est franco-libanais. Iels ont tous les deux un parcours scientifique (Thery en pharmacie et Pépi en physique), une formation musicale en piano et une passion pour la production. Iels se lancent le défi de construire un live en un mois pour un concert à La Dar - Centre Social Autogéré, orienté vers la musique électronique improvisée. À la suite de ce concert, le projet se dirige naturellement vers l’écriture de chansons dans un style rock alternatif / garage / post-punk.
Leur première chanson, « Kelchi Cool », est écrite en hommage à Sarah Hegazi (militante LGBT+ égyptienne victime de persécution d’État homophobe) le jour de la commémoration de sa mort. Cette chanson marque les premiers pas vers les thèmes qu’iels souhaitent aborder et vers l’esthétique qui se développe dans leur premier EP en cours de composition/ pré-production, « Tnein » (« deux » en arabe).
Les sonorités de cet EP mêlent guitare, basse, synthétiseurs, beats et mélodies vocales (avec des paroles en arabe libanais). Iels écrivent et arrangent toutes les chansons ensemble. Sur scène, la guitare, la basse et le chant sont joués en live accompagnés de backing tracks produites par leurs soins en home-studio. Les thèmes de l’EP tournent autour des contradictions vécues dans leur expérience queer de l’exil, la bi-nationalité, le rejet, la vie en Occident au temps du génocide palestinien et de la guerre au Liban. « Tnein » représente la dualité permanente de l’amour/colère, sécurité/danger dans ce contexte. Il traduit le sentiment de « danser dans
le chagrin », de persévérer malgré les difficultés.