Arminius

 

 

violon, grains de riz
Takumi Fukushima
basse 4 cordes, guitare
Vladimir Vàclavek
violon, voix
Helmut Bieler-Wendt
basse 6 cordes, voix
Ferdinand Richard
bruitages
Lucien Bertolina et Jo Thirion

En l'an 09 après J.C., le chef barbare Arminius réussit là où a échoué notre Vercingétorix. Il stoppe les Romains dans leur expansion vers le Nord, en leur infligeant une cuisante défaite dans les bois sombres et marécageux de Teutenburg.

Conséquence immédiate : au septentrion de cette ligne, la christianisation / latinisation massive sera retardée de plusieurs siècles, pérennisant cette fameuse ligne de partage entre latins et germaniques, encore sensible aujourd'hui. Si Arminius perd, il n'y a guère de différences entre français, italiens, allemands, scandinaves, etc ... lourde histoire ...

Puis, au cours des siècles suivants, les gens de plume, Campistron, Tacitus, Scarlatti, Kleist, s'amusent avec la vérité, toujours dans leur intérêt personnel.

Chacun voit ce qu'il veut voir ... Etonnant ... et très actuel ...

Donc, autour du rapport Musique et Histoire, qui me tentait depuis longtemps, deux festivals (germaniques) m'ont passé commande ...

Bonne occasion pour réaliser une autre idée fixe ; tenter de démontrer l'excellente complémentarité de la basse électrique et du violon, de l'antique et du contemporain.

Ferdinand Richard, sept.93





Ah ! Madame l'amour raisonne t'il si juste ? Campistron
1- part.1
2- part.2
3- part.3
4- part.4
Simul truncis ante fixa ora. Tacitus
5- part.1
6- part.2
7- part.3
Ma se dura la barbara guerra. Scarlatti
8- part.1
9- part.2
10- part.3
11- part.4
Wo muss die Keule fallen ? Kleist
12- part.1
13- part.2
14- part.3