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1999


© François Vion

Le rap new-yorkais se porte bien, The Arsonists en atteste. D’abord révélé par une série de maxis sur les labels Serch Lite et Fondle’ Em, ce collectif de Brooklyn a écumé les scènes, de Bruxelles à Brooklyn et du Canada à la Californie, notamment en accompagnant The Roots en tournée.
Partie intégrante du Rock Steady Crew, véritable institution de la danse hip hop, The Arsonists affirme un son résolument old school, dans la plus pure tradition de la côte Est, un style underground dans lequel fusionnent folie, énergie et diversité. À l’heure où les nouveaux notables du rap américains s’engoncent dans un luxe feutré, The Arsonists, eux, reviennent aux fondamentaux du hip hop : le rap, le scratch, la break dance et les graffs.
Avec pourtant une vision très large de la musique, The Arsonists rape sur du rock, de la musique électronique et des bandes-sons de films bizarres et autres samples délirants. Maître incontesté ès tchatche, le groupe dépeint un monde désabusé et intransigeant, dont il tire un “carpe diem” fait de divertissement et d’humour en guise de salut.
The Arsonists signe un premier album sur le label alternatif Matador, pendant discographique réussi de sa très impressionnante réputation scénique !

Discographie sélective :
“As the world burns” 1999 Matador / Pias
Le site des Arsonists


Le groupe se monte en 1996 autour de 2 MC’s interprètes et paroliers et d’un DJ attelé à la composition musicale. C’est une belle histoire d’amitié et une franche passion pour le hip hop qui réunissent les trois membres de Karkan autour d’un même projet de groupe.
Ils touchent au hip hop jusqu’au graff et à la radio, Adepe ayant animé une émission sur Radio Gazelle et Ysae taggant les murs à la bombe de peinture. Les influences musicales du groupe sont attachées à la vieille école des pionniers et surtout au son new-yorkais qu’ils affectionnent tout particulièrement.
Le groupe a bien évidemment fréquenté les salles marseillaises mais a également joué à Vaulx-en-Velin et La Rochelle. Et pour leur nom, il faut remonter à la signification initiale du “carcan” : le collier que portaient les criminels en représailles à leur insoumission sociale. De nos jours, un carcan réfère familièrement à une personne qui importune...qui crée du trouble...qui fout sa zone...ou met le bordel...dans n’importe quel endroit...


Trois ans d’âge sous le nom des “Lascars”, le collectif adopte en 1998 le nom de Ijiwaru, c’est-à-dire en vietnamien lascar, coquin, malin, ce qui colle parfaitement à l’esprit du groupe. Quelque part entre sagesse, malice et réalisme, Ijiwaru se faufile et développe un esprit débonnaire et bon enfant.
Quintet de quatre rappeurs avec un DJ, le groupe s’est aussi produit avec des instrumentations étoffées et des choristes.
On a pu les voir de nombreuses fois sur les scènes de Marseille mais aussi à la Coupe du Monde de Beach Volley ; à la ville, les membres du groupe sont également très sportifs.
Un message humaniste traverse la philosophie du groupe, prônant paix et égalité. Ils sont amoureux de la langue française, Jabbar déclarant en exergue de ses projets “je veux faire un album dans la langue de Molière”, mais Jabbar n’est pas Monsieur Jourdain, bien heureusement...car Ijiwaru a bien plus de tchatche (ou “faconde” pour les dix-septièmistes) !


Visuel, comme maître-mot et direction scénique. box office s’appelait encore il y a peu Omniscience, dont la participation sur “La Face Cachée de Mars” enthousiasma la critique.
box office aime les images. Des images fortes et percutantes traversent leurs textes, un danseur accompagne leurs sets ; leur nom, enfin évoque le cinéma. Avec 20 ans en moyenne d’âge, box office entérine quelques vérités fondamentales : ils ont des yeux de jeunes républicains lucides et conscients de leurs droits, celui du vote (“Face au danger”), celui aussi de consulter des informations sur le FN. Le droit et le devoir de garder les yeux ouverts et de transmettre le message.
Leurs sons puisent allègrement dans les musiques de films (John Williams, Ennio Morricone…). Ils aiment la pluridisciplinarité du hip hop, haïssent la censure, pèsent leurs mots et devraient sortir un album pour le tout début du prochain millénaire.


Parmi les fleurons de l’effervescente scène rap du Sénégal, Positive Black Soul et Daara J se sont désormais frayé un nom jusqu’à nous. Un nom qui signifie pour Daara J ”l’école de la vie” car le groupe dakarois véhicule autant le message de l’Histoire que celui d’une réalité bien actuelle.
Ces trois personnages charismatiques à la conscience aiguë lancèrent leur premier album à la Maison des Esclaves de Gorée avec le témoignage du conservateur du musée, Joseph N’Diaye. Ils chantent en français, en anglais, en wolof et ont assimilé le reggae, la soul et le rap dans une identité hip hop 100% sénégalaise et africaine. Leurs collaborations comptent la chanteuse jamaïcaine Patra, Neg’Marrons et les musiciens de Youssou N’Dour.
Daara J s’est progressivement émancipé d’un modèle de rap américain jusqu’à renverser les perspectives du hip hop africain : et si le rap était bien plutôt la continuité du tassu , tradition ancestrale du verbe, qui a quitté le Sénégal avec l’esclavage ?
Daara J inscrit son propos dans des réalités sociales actuelles : la foi, les enfants des rues, le désordre, les mariages forcés, la diaspora...Nouveaux griots urbains et convaincants hérauts du Progrès, Daara J fait chanter un message aux vertus musicales et culturelles de tout premier plan.

une interview de Daara J