festival MIMI 2016
1-10 juillet 2016
Marseille
Friche la Belle de Mai | Cabaret Aléatoire | U.Percut | Mucem | Hôpital Caroline, Îles du Frioul
esthétiques
festival MIMI 2016
concerts
dimanche 10 juillet 2016
Iles du Frioul
dimanche 10 juillet 2016
Hôpital Caroline | Îles du Frioul
The Brother Moves On (Afrique du Sud)
The Brother Moves On est un collectif de performeurs artistiques de Johannesburg. Le groupe a été fondé entre les années 2008 et 2010 par l’artiste Nkululeko Mthembu. TBMO a commencé comme un mouvement auto-proclamé composé d’artistes des Beaux-Art, puis à incorporé progressivement des instrumentistes et des performeurs dans leur spectacle. TBMO est plus qu’un simple groupe. Ils mélangent sans ambages danses, chants, transes. Musicalement, ces performeurs jettent des ponts entre le rock et le jazz, l’electro et le funk, le spoken word et le folk. N’oubliant jamais de se raccrocher aux réalités sociales de leur pays, cette troupe exubérante transforme ses concerts en une gigantesque célébration.
Saul Williams (USA)
MartyrLoserKing vient de taguer son pseudonyme sur la pelouse de la Maison Blanche à l’aide d’un drone. Il travaille dans un camp de déchets électroniques au Burundi, en Afrique centrale, voisin du plus connu Rwanda, et réassemble du matériel informatique, comme nos vieilles tours PC Dell et Sidekick IIs. La Homeland Security, la NSA et la CIA tracent son signal à un endroit qui ne figure pas sur la carte, et il fait monter niveau d’alerte en piratant la NASA juste pour montrer qu’il en est capable.
C’est du moins ce que Saul Williams vous dira si vous l’interrogez sur l’histoire qui a inspiré son projet MartyrLoserKing.
Ecrit et enregistré entre le Sénégal, la Réunion, Paris, Haïti, la Nouvelle-Orléans et New York, MartyrLoserKing est un projet multimédia qui engage le dialogue numérique entre les pays développés et le tiers-monde grâce au son global de la rue. « Au Sénégal, on achète des iPhones pour 20$ et des Beats pour 10$, car le pays reçoit tout l’afflux de la Chine, sans régulation », explique Saul Williams. « Tout le monde est connecté. Tout le monde est high-tech ». Il cite Beyoncé, Fredo Santana et des enregistrements de terrain haïtiens comme autant d’inspirations musicales pour ce 6ème album auto-produit, combinant hi-hats et mbira pour un son nuancé, tout à fait original. « Je veux simplement partager ce que je lis et ce que je vois lorsque j’écris. Quand j’écris, c’est la musique qui me guide ».
Saul Williams innove constamment depuis son premier album, Amethyst Rock Star, sorti en 2001 et produit par Rick Rubin. Après avoir acquis une renommée mondiale par sa poésie et ses écrits, Williams a joué dans plus de 30 pays et lu dans plus de 300 universités, à la Maison Blanche, à l’Opéra de Sydney, au Lincoln Center, au Louvre, le Getty Center... Le natif de Newburgh, New York, a enregistré avec Nine Inch Nails et Allen Ginsberg, sans compter d’innombrables apparitions au cinéma et à la télévision.
