Agnès b aime Marseille et le hip hop ; le lancement de sa boutique à Marseille sur le cours d’Estienne d’Orves s’étant déroulé avec le concours musical de Prodige Namor, DJ Rebel (animateurs des ateliers de l’A.M.I) et Imhotep, c’est tout naturellement qu’Agnès b s’associe au Festival Logique Hip Hop.
Agnès b et Logique hip hop, c’est avant tout une rencontre avec une jeunesse cosmopolite, vivante, riche de cultures variées, urbaine, en pleine évolution... à l’image de Marseille et du hip hop.
Mais c’est aussi un mouvement qu’Agnès b soutient depuis de nombreuses années notamment à travers le travail des taggers Futura 200, Jay one, Skki, Hach et A one.
Boutique agnès b. au 31/33 cours Estienne d’Orves 13001 Marseille
www.agnesb.fr

 


Trois ans d’âge sous le nom des “Lascars”, le collectif adopte en 1998 le nom de Ijiwaru, c’est-à-dire en vietnamien lascar, coquin, malin, ce qui colle parfaitement à l’esprit du groupe. Quelque part entre sagesse, malice et réalisme, Ijiwaru se faufile et développe un esprit débonnaire et bon enfant.
Quintet de quatre rappeurs avec un DJ, le groupe s’est aussi produit avec des instrumentations étoffées et des choristes.
On a pu les voir de nombreuses fois sur les scènes de Marseille mais aussi à la Coupe du Monde de Beach Volley ; à la ville, les membres du groupe sont également très sportifs.
Un message humaniste traverse la philosophie du groupe, prônant paix et égalité. Ils sont amoureux de la langue française, Jabbar déclarant en exergue de ses projets “je veux faire un album dans la langue de Molière”, mais Jabbar n’est pas Monsieur Jourdain, bien heureusement...car Ijiwaru a bien plus de tchatche (ou “faconde” pour les dix-septièmistes) !

 


Parmi les fleurons de l’effervescente scène rap du Sénégal, Positive Black Soul et Daara J se sont désormais frayé un nom jusqu’à nous. Un nom qui signifie pour Daara J ”l’école de la vie” car le groupe dakarois véhicule autant le message de l’Histoire que celui d’une réalité bien actuelle.
Ces trois personnages charismatiques à la conscience aiguë lancèrent leur premier album à la Maison des Esclaves de Gorée avec le témoignage du conservateur du musée, Joseph N’Diaye. Ils chantent en français, en anglais, en wolof et ont assimilé le reggae, la soul et le rap dans une identité hip hop 100% sénégalaise et africaine. Leurs collaborations comptent la chanteuse jamaïcaine Patra, Neg’Marrons et les musiciens de Youssou N’Dour.
Daara J s’est progressivement émancipé d’un modèle de rap américain jusqu’à renverser les perspectives du hip hop africain : et si le rap était bien plutôt la continuité du tassu , tradition ancestrale du verbe, qui a quitté le Sénégal avec l’esclavage ?
Daara J inscrit son propos dans des réalités sociales actuelles : la foi, les enfants des rues, le désordre, les mariages forcés, la diaspora...Nouveaux griots urbains et convaincants hérauts du Progrès, Daara J fait chanter un message aux vertus musicales et culturelles de tout premier plan.

 


Toujours actif au sein de la Fonky Family, Djel multiplie les projets et les collaborations (avec les X-Men, Collectif Rap 2, des soirées multiples). Djel est hip hop à 100% et puise dans la vaste musique black ses sons et ses break-beats, qu’elle soit reggae, R&B, soul ou rap. A travers sa philosophie, se dessine une nette préférence pour le hip hop festif contre le penchant de la gangstérisation du style : de la technique, du son et du fun surtout!

 


Scratch Perverts : ce nom est désormais synonyme d’excellence dans le turntabilisme européen et mondial. Tony Vegas, Mr Thing, First Rate, Harry Love, Renegade et Primecuts commencent à collectionner les titres et les accessits des compétitions mondiales, ITF et DMC. Primecuts, champion DMC 98 du Royaume-Uni, est un véritable phénomène du scratch quand il s’agit de sortir des trucs. Son utilisation des platines étonnent les spécialistes les plus chevronnés. On ne s’étonnera donc pas de retrouver Primecuts et Tony Vegas au sommet des tournois ITF, le must dans le genre crédibilité artistique puisque le jury n’est composé que de turntablistes chevronnés : X-Men, IsP et Beat Junkies entre autres...
Vadim étant un fan extrême du dee-jaying, on retrouve Primecuts sur nombre de ses projets parallèles. Le Scratch Prevert est par exemple sur la mix-tape Jazz Fudge (le label de Vadim), il a également exécuté la majeure partie du scratchin’ sur «The Isolationist», et se retrouve à deux reprises sur le «USSR : Life from the Other Side»... ces gens là ont une culture hip hop qui ne s’arrête pas aux années 90 : les influences electro sont palpables et ils s’en servent au même titre que les Piklz pour en extraire la moelle substantielle (voir à ce sujet la mix-tape «World Famous Scratch Perverts»).