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Box office
1999
 
Propulsés en quelques mois de la clandestinité de leur local de répétition jusqu'aux médias nationaux, les membres d'Omniscience ont décidé de concrétiser cette attention en raffinant leur concept. Désormais appelé Box Office, leur groupe joue la carte d'un hip hop percutant, évocateur d'images et de références cinématographiques. On murmure d'ailleurs que leurs démos tournent assez logiquement entre les mains de gens comme Solaar...

Les clefs de cette ascension vers les cimes sont pourtant simples : des lyrics pesés et intelligents, un parfait équilibre entre les différentes disciplines hip hop (un graffeur, un DJ, un Mc et un danseur composent le groupe) et une volonté explicite de se démarquer du discours habituel. «Le hip hop sert à capter la réalité qui nous entoure... et il n'y a pas que des choses moches autour de nous», explique Byrone, MC et tête pensante de Box-Office. Cette fraîcheur, on la retrouve également dans les instrumentaux très évocateurs du groupe (on appréciera les samples d’Ennio Morricone ou John Wiliams), qui tranchent des habituels breakbeats secs servis sur fond de violons. Les scratches de leur DJ Rebel rappellent que oui, décidément, le hip hop est aussi un corps à corps avec le vinyl. A tel point que le précédent DJ du groupe, Mr. Ced Swift, s'est temporairement mis en arrêt maladie pour cause de tendinite à l’annulaire... c'est dire s'il a chatouillé le vinyl avec ardeur !
Leur live pour Logique Hip Hop, annoncé comme très visuel - l'impact de la danse aidant - devrait mettre Box Office sur orbite, juste avant un premier album annoncé pour courant 2000.

Lino.V