Conférence conjointe AMI / Fonds Roberto Cimetta

16 & 17 mars
Villa Méditerranée

Incubinc/AMI & Fonds Roberto Cimetta
Conférence conjointe
Mercredi 16 et jeudi 17 mars 2016
Villa Méditerranée, Marseille

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mercredi 16 mars | 12h10

Lynda Rahal

Terrain #1
Acte 1 du projet Glissement de terrains
Performance –installation / 20 min ( étape de travail)

Contributeurs : Matthieu Devaux, Najla Chami, Serje Banna, Mariam Hammoud, Joao Costa Espinhio, Soleima Arabi…


Terrain #1 vient esquisser des récits, des paysages, des situations géopolitiques et des modes de vies à travers entretiens et photographies.
Requestionner les histoires passées et présentes et proposer de nouveaux horizons d’un pays en paradoxe.

« Dans ce premier acte, je prends comme point de départ ma découverte du Liban avec pour seul document une vieille carte postale retrouvée dans les archives familiales.
La photo d’un lieu, d’un paysage inconnu, et une multitude d’histoires s’y attachant.
C’est en Mars 2015, grâce au fond à la mobilité Roberto Cimetta, que j’entreprends ce premier voyage afin d’éprouver physiquement le terrain et d’en retranscrire une cartographie subjective fondée sur l’experience du corps.
Il était ici question d’ouvrir le champ de ma recherche à de nouvelles pratiques , à une nouvelle culture, non seulement pour y reconnaitre de nouveaux objets à étudier , mais aussi pour y inventer de nouvelles formes, provoquer des glissements de pensées et de pratiques. »

Lynda Rahal

Glissement de Terrains
Lynda Rahal - Projet chorégraphique en 6 actes.
Avec le soutien du Centre National pour la Danse dans le cadre de la mise à disposition de studio et du Fonds Roberto Cimetta dans le cadre de l’aide à la mobilité.

Glissement de terrains est un projet chorégraphique en plusieurs actes venant questionner la place du document et du documentaire au sein de l’acte artistique. Une série de courtes performances venant créer et confronter des contextes et des pratiques afin d’approcher la complexité politique d’un pays.
Glissement de terrains tente de fabriquer du récits à partir de nos façons de regarder un lieu, un paysage, l’autre, confronter notre regard présent au passé, devenant à la fois
enquêteur et objet de sa propre enquête.
Comment se forme les histoires, l’Histoire ? Comment la raconter ?
Glissement de terrains cherche à créer une sorte d’archipel-archive , un assemblage- collage entre documents exhumés et documents inventés, documents cités et documents vécus. Le travail de recherche s’articule autour d’une bibliothèque d’archives et de documents glanés au cours de ce voyage et sur internet.
Une collection archives sonores et visuelles, textes, entretiens, danses, objets et matières, note de travail et carnets de voyages…
Ces documents constitués comme unités autonomes seront mis en relation afin d’en explorer leur potentiels d’évocation et de suggestion.

Glissement de terrains tente l’expérience d’une polyphonie : parler ensemble et faire se croiser regards et points de vue.